Les troubles de l'écriture sont divers, pouvant aller d'une simple difficulté instrumentale (mauvaise tenue du crayon) à une réelle dysgraphie.
Du début à la fin de la scolarité, l'écriture reste le support privilégié de tout apprentissage. L'enfant est constamment évalué sur ses écrits, ce qui est parfois pour lui la source d'un véritable malaise.
Pour trouver efficacité et aisance dans l'écriture.
Pour devenir plus confiant et mieux se concentrer à l'école.
Il inclut une batterie de tests standardisés qui permet de dire s'il s'agit de difficultés ou trouble graphomoteur. Ce bilan indiquera une prise en charge éventuelle.
Les séances d'entraînement sont hebdomadaires.
On ne fait pas de lignes d'écriture en graphothérapie !
1. Loi et cadre
• Les graphothérapeutes s’engagent à respecter le secret professionnel (art. 226-13 du nouveau code pénal).
• Les graphothérapeutes acceptent de suivre une formation continue tout au long de leur vie et de mettre leurs connaissances à jour (Article L6311-1 modifié par la loi n° 2009-1437 du 24 novembre 2009-art 1 du code du travail).
2. Cadre professionnel
• Avoir suivi au préalable au minimum une initiation à la graphologie.
• Avoir suivi dans son intégralité une formation au métier de graphothérapeute.
• Avoir obtenu la validation des 3 blocs et réussi l’examen final.
• Exercer son activité dans un cadre déclaré et légal en profession libérale. (Loi n° 2012–387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l’allégement des démarches administratives — Article 29).
• Exercer dans un local dédié à la pratique du métier de graphothérapeute (ERP de 5e catégorie - 17 m2 minimum – Article R. 11-19-1 du code de la construction et de l’habitation).
• Être à jour de ses cotisations professionnelles.
3. Réseau
• Mettre en place un site web d’informations et de qualité, y faire figurer le règlement d’activités des graphothérapeutes.
4. Rééducations
• Éffectuer au préalable de toute rééducation, un bilan graphomoteur.
• Garder un contact permanent avec les parents le temps de la rééducation.
• Mener les rééducations en un minimum de séances.
• Prendre le temps nécessaire pour chaque séance (pas plus d’un rendez-vous par heure).
• Espacer les séances selon un programme hebdomadaire dans l’idéal.
• Ne jamais se substituer au corps médical ni établir de diagnostic. Travailler dans la mesure du possible en lien avec les autres professionnels intervenants dans le suivi de la personne rééduquée (médecins, neuropsychologues, psychomotriciens, ergothérapeutes, orthophonistes, orthoptiste).